Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Pour une vraie gauche à Lannion

SANOFRIC

(brochure du collectif des salariés en Lutte Anti-Sanofric) 2019

antisanofric@gmail.com

 

Un fleuron de la pharmacie française

- sous l’égide de l’État français, le groupe pétrolier Elf-Aquitaine se diversifie pour assurer l’ « indépendance thérapeutique » de la France (ne pas rire!)

- fusion Sanofi-Aventis en 2004

- tournant financier(et donc, restructurations à la chaîne) en 2008

Objectifs « dividendes » :

- le but est de faire passer la part des dividendes dans les bénéfices de 35 % à plus de 50%

Résultats :

- objectif réussi avec 55,3 % en 2018, soit 4 Milliards d’€ plus les rachats/annulations d’actions : des milliards pour faire remonter le cours des actions et la rentabilité par action et satisfaire les « investisseurs (sic)»

- hausse des dividendes pour la 25 ème année consécutive, soit une hausse de 589 % depuis l’an 2000 jusqu’en 2018

- les requins se servent les premiers : parachute doré de 5 millions d’€ pour

C. Viehbacher, D.G. sortant et un cadeau de bienvenu de 4 millions pour Brandicourt, entrant.

Stratégies destructrices :

+ externalisation et sous-traitance des activités

+ pire : recherche abandonnée et remplacée par l’achat de molécules, d’entreprises pharmaceutiques, des partenariats et recours à la prestation

+ délocalisations et sous-traitance pour des fonctions - supports

+ axes thérapeutiques majeurs éradiqués (ex : anti-infectieux et cardiovasculaires)

 

Plans de réductions : « toujours moins »

- la R et D a vu ses effectifs passer de 6 300 à 3 500 et 700 postes ont été transférés d’un site à l’autre

- sur les 17 centres de R et D présents il y a 20 ans, il n’en reste plus que 5, en France

+ plan « transforming 1 » et « transforming 2.0 »

+ « forward » : sites de production passés de 28 à 16, si on ne compte que l’Europe

+ projet « Phoenix » découvert en juillet 2014

+ la R et D se réorganise en juin 2019 pour la 4éme fois en 10 ans

- exemples de réorganisations stratégiques :

+ recherche anti-infectieuse, anti-bactérienne, anti-fongique, ANTI-VIRALE

+ recherche en diabète et maladies cardio-vasculaires, en neurologie, en oncologie

+ vendre d’ « anciennes » molécules sur les marchés émergents

+ collaborer avec des starts-ups ou labos publics qui assument seuls les risques

 

Dégâts conséquents :

- prix des médicaments

- remplacer un médicament par un autre 4 fois plus cher (sclérose en plaque)

- dénigrer les génériques par un plan de communication

- ne plus produire son sérum anti-venin ..pour les pays du Sud en 2015

- organiser la PÉNURIE de MÉDICAMENTS : délocaliser la production du principe actif (en Inde et en Chine), stratégie « zéro-stock », arrêter les médicaments peu rentables

- vaccin contre le virus Zika : fin du développement du vaccin et arrêt de la collaboration avec l’armée US en septembre 2019

- antibiotiques ne sont pas intéressants car ils soignent le patient rapidement et une grande partie du marché est situé dans les pays pauvre, non solvables : Sanofi donne sa recherche à Evotec

- scandale de la Dépakine

- pollution industrielle à Mourenx

 

Gaspillages et subventions :

+ Sanofi dilapide l’équivalent d’un Téléthon en détruisant un bâtiment ultra-moderne de 2010 et jamais utilisé à Montpellier = 107 millions d’€

+ Sanofi reçoit 18 millions de CICE et 150 millions de CIR (crédit impôt recherche)

 

Complicité du gouvernement :

- premier ministre : « ne pas dénigrer une entreprise qui fonctionne bien »

- création d’un fonds d’indemnisation des victimes de la Dépakine est une bonne chose mais que paiera Sanofi dans ce fonds ?

- politique fiscale : subventions CIR et CICE (E pour Emploi) alors que la recherche a perdu 40 % des ses effectifs

- Lobbying : Agnés Buzin a été rémunérée par les labos Sanofi pendant près de 14 ans

- le président Weinberg, est un proche de Macron : membre de la Commission Attali, il va parrainer l’entrée de Macron chez Rothschild

- Sanofi reçu par Edouard Philippe en juillet 2017

Le média Russe en France

https://fr.sputniknews.com/france/202003311043445435-le-principal-fabriquant-de-masques-de-protection-en-france-ferme-en-2018-par-un-proprietaire-us/

France
URL courte
Propagation du coronavirus - mars 2020 (27)
17277
S'abonner

L’usine de masques respiratoires jetables Honeywell, établie près de Saint-Brieuc, a été fermée il y a deux ans par son propriétaire américain. Le syndicat Solidaires des Côtes d’Armor dénonce une «décision irresponsable».

Alors que la pénurie de masques de protection en pleine pandémie de Covid-19 agace le personnel médical ainsi que des gens ordinaires à travers le monde, l’union syndicale Solidaires des Côtes d'Armor rappelle que l’une des principales entreprises françaises spécialisées dans leur fabrication a fermé il y a deux ans, rapporte franceinfo.

 

L’usine de masques respiratoires jetables Honeywell était installée à Plaintel près de Saint-Brieuc, mais son propriétaire américain a décidé d’en baisser le rideau en 2018. Les ex-salariés affirment que le site était pourtant rentable, mais pas suffisamment sans doute.

 

Pourtant, c’est à l’usine Honeywell que l’État français avait passé commande de 200 millions de masques sous la menace du virus H1N1 en 2009, rappelle franceinfo.

«Principal fabriquant pour la France»

«On était le principal fabriquant pour la France, et on vendait partout dans le monde: Japon, Corée, États-Unis» se souvient Jean Jacques Fuan, directeur du site de 1991 à 2006. Qui plus est, c’est à Plaintel qu’a été créé le masque FFP2 pliable, qui manque aujourd’hui à la France ainsi qu’à d’autres pays européens.

 

 

 

 

L’ex-directeur souligne en outre qu’au moment de la grippe H1N1, l’entreprise avait bénéficié de subventions importantes, mais qu’en 2018, l’État n’a pas vraiment tenté de sauver l'entreprise.

Toujours selon lui, il est toujours possible de relancer l’activité de l’usine, mais «il faudra un soutien financier important». Le syndicat Solidaires a pour sa part demandé à plusieurs parlementaires de la région d’interpeller le gouvernement à ce sujet.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article